je suis né(e) le 10 Septembre 2006 dans la belle ville de Forks et aujourd'hui j'ai donc 6 ans. je suis un(e) hybride et statut, d'ailleurs, je me nourrit de sang humain autant que de nourriture humaine. depuis peu de temps je suis lycéenne et souvent on me dit que je ressemble à Mélissa Benoist.

Hello ! Moi c'est Jessie ! J'ai connu le forum sur PRD et j'ai vu que Nessie était libre alors je me suis dit : pourquoi pas ! En tout cas j'adore le design *o* et les gens ont l'air gentil ici =D ! Mon perso est un PV comme on s'en doute xD ... Voili voilou !.

Qu’est-ce que l’amour … ? Est-ce les taquineries de tonton Emmett ? Est-ce l’attention de Rosalie ? Est-ce la tendresse d’Esmée ? Est-ce la présence de Carlisle ? Est-ce les conseils de Jasper ? Est-ce la joie de vivre d’Alice ? Est-ce les câlins de papa ? Est-ce les histoires de maman avant de m’endormir ? Est-ce la meute prête à se battre pour vous ? Ou est-ce simplement le regard de Jacob quand il croise le mien ?

Quelques notes de piano, des rires, quelques histoires pour s’endormir et doucement… Je grandissais. A mes sept ans d’apparence je me levais de mon lit tout blanc pour aller chercher quelques vêtements dans mon armoire. En refermant la porte, déjà dix ans d’apparence j’enfilais mes vêtements avant de commencer à faire mon sac pour aller chez ma famille vampire. Passant le pas de la porte me voilà à treize ans avec de très long cheveux flottant derrière moi. Je marche dans le couloir avant de finalement me poser dans les bras de mon père un instant. Je serrais ma mère dans mes bras à mon tour et je passais à mon tour le pas de la porte déjà seize ans d’apparence telle l’adolescente qui grandit à une vitesse que l’on ne pouvait soupçonner. De cette enfant douce et attentive à ce qu’il se passe autour de moi je venais à devenir peu à peu une femme doucement et patiente quoi qu’aventureuse et joueuse parfois. Posant ma main dans celle de Jacob qui était venu me chercher pour aller à l’école, tout aurait pu ne pas se passer comme ça pourtant. Menacée par les Volturis, surement sous leur surveillance aujourd’hui, j’avais failli voir ma famille se faire tuer par ma faute. Jamais encore je ne serais reconnaissante de tout ce qu’ils ont fait au nom de l’amour de l’enfant que j’étais. Jamais je ne remercierais jamais aussi la meute d’avoir risqué sa vie. Et aujourd’hui ? J’avais la joie de voir un monde où les humains, les vampires et les loups pouvaient se mêler tous ensemble à Forks.

De quelques notes de pianos à quelques leçons à la maison sous le regard attendrie de Rosalie et du reste de ma famille il était pourtant si difficile dès l’enfance de me concentrer sur les cours quand Jacob était dans les parages. Plus qu’un ami, un frère il fallait que mon regard ait du mal à quitter le sien au fur et à mesure que je grandisse jusqu’à être apte à aller au lycée sans risquer de poser des soupçons sur ma croissance rapide, mon cœur ne sache plus trop comment le faire vivre en son sein. Et comme chaque matinée aujourd’hui je descends de sa moto, je le sers une dernière fois dans mes bras, de cette amitié auquel je croyais avant de filer en cours…

PSY « Bonjours mademoiselle. Je vous ai convoqué dans mon bureau pour discuter un peu. Etant la nouvelle psychologue du lycée je viens un peu faire connaissance avec tout le monde. Alors… Les cours se passent bien ? »

RENESMEE « Oui pas trop mal. Je ne pense pas avoir une difficulté quelconque. »

PSY « Et en dehors ? »

RENESMEE « En dehors ? ça peut aller aussi »

Je n’ai jamais vraiment été très loquace. Je n’aime pas parler de moi. En général il est tellement plus intéressant de regarder les autres évoluer que de tenter de comprendre ce qu’il m’arrive. De toute façon j’avais bien l’éternité pour y réfléchir. Quoi qu’il en soit écoutons un peu ce que notre très chère nouvelle psychologue a à dire. Ça pourrait être intéressant.

PSY « Vous avez de très bonnes notes mais vous ne faites pas vraiment parti d’un club. N’avez-vous pas pensé à vous inscrire quelque part. »

RENESMEE « Non. »

PSY « Je vois. Et les cours vous plaisent ? »

RENESMEE « oui. »

PSY « Ce n’est pas trop difficile je suppose. »

RENESMEE « Non. »

PSY « Et vos parents ? »

RENESMEE « Ils vont bien. »

Bref elle n’obtiendra rien de moi. Pas parce que je me suis fait la mission de ne rien dire mais parce que je suis comme ça avec les inconnus. Je finis par réussir à sortir de son bureau. Aaron me choppa au passage en passant son bras autour de mes épaules.

AARON « CULLEN !!!! Comment ça va ? Elle ne t’a pas trop embêté cette psychologue ?! Elle m’a fait le coup à moi aussi l’autre jour ! Hum laisse-moi deviner… Elle n’a pu rien retirer de toi ! »

Aaron… Il fait parti de l’équipe de sport de l’école. C’est un bon ami de classe. Un peu collant je dois l’avouer mais très sympathique. M’entrainant vers le prochain cours je n’avais même pas besoin de me demander quelle salle, monsieur s’en charger tout seul. C’était pratique je devais l’avouer. Voilà Lucy qui nous rejoignait ! Tous les trois ? On trainait à l’école généralement souvent ensemble. Cinéma de temps en temps et sortie en tout genre, c’était peut-être les deux seuls dont j’avais suffisamment confiance pour me laisser approcher depuis que je suis arrivée quelques mois. La journée se passa comme une journée normale. Et plus la fin arrivait plus je regardais ma montre. C’était comme un réflexe que je ne pouvais contrôler. Lucy et Aaron avaient l’habitude maintenant. Une seule raison me poussait à espérer que les journées de cours se terminent finalement très vite. Depuis que ma croissance se ralentissait, depuis que les cours avec Carlisle à la maison s’étaient terminés je le voyais bien moins. Quand la sonnerie retentie alors, on ne pouvait pas voir plus rapide élève pour se lever et filer direction la sortie de l’établissement.

Arrivant à la sortie, regardant sur le parking je le vis adossé à une barrière les bras croisés. Mon sourire s’illumina peut-être vraiment pour la première fois. Alors marchant en sa direction avec un sourire en coin, il ne fallut pas longtemps pour que ma main tape dans la sienne de notre code à tous les deux dès que l’on se revoyait.

Jake… C’était tout une histoire… Lucy le trouvait mignon. Mouais… Non je plaisante. Elle a raison mais… Pour moi c’est comme mon frère et mon meilleur ami. Peut-être pourtant un peu possessive (ce qui expliquerait pourquoi je n’ai jamais présenté Jacob à Lucy), il n’en reste pas moins comme un membre de ma famille. Finissant dans ses bras dans une étreinte que je croyais tout à fait amicale, je fis un dernier signe de main à Aaron et Lucy avant de me laisser entrainer sur sa moto. Casque oblige. Pas que je sois fragile mais sauvons les apparences comme toujours. D’un coup de moto à la direction de la maison, il était de coutume de s’arrêter dans les bois un peu avant pour se retrouver simplement tous les deux avant que mon très cher père vienne nous surveiller. (Cette manie depuis que j’ai atteins l’adolescence… j’avais encore du mal à la comprendre !)

Si je suis peu loquace ? C’est parce que depuis toute petite j’ai pris une fine habitude de communiquer d’une autre façon. Posée là sur notre tronc d’arbre déraciné où on avait l’habitude de se poser maintenant, Jake me demandait si ma journée s’était bien passée. D’un sourire en coin je venais poser ma main délicatement sur sa joue. Lui montrant doucement les détails qui se profilaient sous ses yeux, il vit même la façon dont je partis en vitesse du cours ce qui le fit rire un instant. Je lui tapais finalement le torse.

RENESMEE « Ne te moque pas ! »

Il me manquait. Tout comme mes parents que j’avais hâte de revoir ce soir. J’avais cette chance d’avoir une grande famille qui était là les uns pour les autres. Ce n’était pas très commun chez les humains. On avait chacun sa personnalité unique en son genre. Emmett à toujours raconter des bêtises. Rosalie douce et aimante quoi qu’un peu brutale avec Jacob (je la soupçonne de ne pas trop aimer que je passe beaucoup de temps avec lui). Papa surprotecteur. Maman aimante et toujours présente (même s’il ne fallait pas non plus la chercher de trop). Jasper toujours à donner de bons conseils. Alice avec sa joie de vivre qui me donnait toujours un magnifique sourire. Esmée et ses attentions. Carlisle avec sa patiente et son savoir. Et bien évidemment aussi la meute que je côtoyais ! Sans oublier Jacob… Le garçon surement le plus extraordinaire à mes yeux. Il donnerait sa vie pour moi comme je me sacrifierais pour lui. Je crois que ça fait un peu peur à papa tout ça. Encore un moment volé en tout cas dans les bois tous les deux avant de revenir à la réalité et de retrouver le chemin de la maison pour le reste de la nuit…

La famille de sortie pour une bonne chasse cette nuit alors que dans mon lit je dormais, paisiblement gardée par Rosalie, quelque chose de chaud se glissa tout contre moi. Prenant ça comme le nouveau doudou dans mes songes, je m’y collais sans me poser de questions avant de comprendre qu’il y avait un truc louche et de sursauter.

JACOB « Coucou Marmotte ! »

RENESMEE « Qu’es-c e que tu fais là ?! Si Rosalie te voit tu vas… »

JACOB « Blondie est absente. Emmett a eu la gracieuse attention de l’occuper. »

Un sourire naquit sur mes lèvres alors que je me redressais dans mon lit en remontant la couverture sur moi. Non pas que je sois pudique mais… Tout de même. Cette manie de rentrer dans ma chambre par surprise depuis toute petite quand mes parents ont le dos tourné que se soit jour et nuit… (Comme si ça me dérangeait).

RENESMEE « Tu as l’air d’un garçon qui a des projets. Je me trompe ? »

JACOB « Suis-moi… »

Sortant de mon lit. Prenant le temps d’enfiler quelque chose je finis par m’enfuir par la fenêtre avant de courir avec lui dans la forêt assez loin de la maison. Rosalie n’allait pas être contente mais ne pas passer du temps avec lui était impossible.

RENESMEE « Le dernier dans le lac est une chiffe molle ! »

Je venais de partir en courant prenant un peu d’avance. S’il se transformait je n’avais aucune chance ! Il était un peu plus rapide malheureusement. Résultat des courses ? Je revins trempée à la maison en des éclats de rire. Jake m’aida à passer la fenêtre pour revenir dans ma chambre. Manque de bol ? Rosalie m’attendait les bras croisés. Oups ?

EMMETT « Désolé mais mec on avait dit deux heures ! »

Rosalie jeta un regard noir à Emmett qui lui fit son plus grand sourire innocent. Je sentais que Jake allait en prendre pour son grade. Je n’aimais pas voir ma famille se déchirer. Quel fut mon réflexe ? Finir dans les bras de Rosalie dans un immense câlin. Ça faisait si longtemps. Surprise et prise au dépourvu, Jacob put en profiter pour filer. C’était souvent comme ça. Jacob et Rosalie se disputait un peu mes temps libres quand je n’étais pas avec les autres et ça depuis mon enfance. Je les adorais tous les deux. J’avais beaucoup de mal de faire avec mais avais-je le choix ? Si alors de ma personnalité douce et aimante j’étais un peu aventureuse il arrivait aussi que je sois un peu casse-cou à mes heures perdues.

JACOB « Nessie…….. Tu es sûre ? »

RENESMEE « Mais oui je te dis ! Allez ne fait pas ta fiche mole et vient m’aider un peu ! »

JACOB « Hey je ne suis pas une fiche mole. »

RENESMEE « Ah oui ? »

JACOB « Oui ! »

RENESMEE « Alors ramène tes fesses tout de suite et arrête de craindre que ma mère va vouloir ta peau !!! »

JACOB « C’est facile à dire quand on n’est pas celui qui prend à chaque fois pour t’avoir laissé faire ! Tu la connais… Je vais finir pas ne plus pouvoir venir te chercher à la sortie des cours. Bon montre-moi ça un peu qu’on en finisse ! »

Ce que Jacob et moi préparions ? Encore une bêtise ? Non ce n’est surement pas de ma nature voyons… J’avais juste eu l’idée de… voler ? Où est passé l’enfant sage et mignonne ? Elle traine avec des loups un peu casse-cou. D’un air d’ange et d’une attitude peut-être peu loquace et pourtant sage il arrivait que quand j’avais envi d’essayer quelque chose ça pouvait être un peu… exagéré ? J’étais juste un peu trop aventureuse pour mon âge. En train d’accrocher une toile sur des branches taillées au préalable, ça faisait bien une semaine que je montais cette idée. J’espérais juste qu’Alice ne voit pas encore ma bêtise et que mon père ne m’arrête au dernier moment. L’œuvre enfin prête et en haut de l’immense colline Jacob n’avait pas l’air de le sentir tout à coup. J’ai la sensation parfois qu’il croit que je suis fragile. Oublie-t-il que je suis à demi vampire ? Je ne risque rien si ce n’est peut-être voler !

RENESMEE « A trois ! »

JACOB « C’est un peu haut… »

RENESMEE « Oh allez c’est juste un 200 mètres ! »

JACOB « Juste… J’aime ton sens des distances… »

RENESMEE « Si ça fonctionne se sera génial ! »

JACOB « Et si ça ne fonctionne pas hein ? Et si tu te brises la nuque ? Ta mère quand elle voulait un peu d’aventure elle s’essayait à la moto ! Tu ne peux pas faire pareil ?! »

Un sourire en coin, tenant mon travail je ne tergiversais pas plus longtemps avant de m’élancer ! Ou pas. Il venait de me retenir au dernier moment par les hanches. Non mais sérieusement ?!

RENESMEE « Jacob ton inquiétude devient vraiment agaçante ! Tu vas me laisser sauter oui ! »

Je n’eus pourtant pas le dernier mot. Mon téléphone se mit à sonner. Faites moi penser la prochaine fois de le laisser à la maison ! Voyant le nom d’Aaron apparaitre je décrochais malgré tout au grand soulagement de Jacob. Ecoutant sa conversation, mon visage s’assombrit de plus en plus au fur et à mesure qu’il parlait. J’oubliais très vite cet envie de voler en ce samedi matin pour courir à l’hôpital suivit de peu par Jacob. En me précipitant dans les couloirs, je cherchais la chambre de Lucy. Elle avait l’air très mal en point, des hématomes sur tout le corps et visible déjà sur son visage. Choquée je portais ma main à mes lèvres un instant avant qu’Aaron ne rentre :

RENESMEE « Que s’est-il passé ?! »

AARON « Je ne sais pas… On la retrouvait comme ça ce matin. »

RENESMEE « Pas elle… »

JACOB « Ils savent qui est le coupable ? »

AARON « Non… Renesmée il faut que l’on parle… »

Je m’excusais auprès de Jacob pour suivre Aaron. Plus loin là dans un couloir j’écoutais ce qu’Aaron était en train de me dire sur ses suppositions. Il était vraiment inquiet. Elle était mon amie après tout. Je le sentais très mal. Il était fort. Il tentait de ne rien montrer mais il avait l’air complètement perdu. Je le pris dans mes bras pour le bercer et le rassurer. Elle s’en sortirait. Je voulais y croire. J’espérais… Je restais forte. Il était hors de questions de verser une larme. Pas maintenant. Pleurer serait rendre l’état de Lucy grave. Demain elle se réveillerait. J’en étais sûre. Du moins c’est ce que je croyais au plus profond de moi. Lucy restera pourtant dans le coma ce qui me rapprocha d’Aaron. On s’aidait à surmonter cette épreuve. Sacrifiant certains moments avec Jacob pour être un peu plus avec Aaron, on passait de temps en temps à l’hôpital. Tout ce que j’espérais c’est qu’un jour Lucy ouvre les yeux…

Si seulement on pouvait revenir en arrière… Si seulement Lucy pouvait être encore là en train de sourire. Je regrette ces instants où mon seul soucis était de connaitre la suite de l’histoire que maman me racontait la nuit avant de dormir. Aujourd’hui entre le cas de Lucy, mes moments avec Aaron qui nous rapprochent, mes cours, les moments avec ma famille et Nahuel qui passe de temps à la maison pour passer un peu de temps avec moi aussi je trouve de moins en moins de temps pour Jacob. A votre avis… combien de temps cela va durer avant que l’un des deux ne supportent plus de ne faire que se croiser à peine ? Combien de temps avant que l’un des deux ne craquent ? Je commençais déjà à en souffrir malgré moi sans comprendre qu’il n’était pas qu’un frère mais bien plus : juste l’oxygène qui me permettait de respirer enfin normalement…